Une "carte grise" bientôt obligatoire pour les vélos  ?

18 octobre 2018 à 9h19 par La rédaction

RADIO STAR

Une carte grise pour "immatriculer" les vélos : voilà l’une des mesures phares du nouveau projet de loi d’orientation des mobilités, dévoilé par le site Contexte et qui sera voté fin 2019.  Le texte, dont le gouvernement espère une mise en application dès 2020, dédie un chapitre entier à "la lutte contre les vols" des vélos traditionnels et électriques. Afin d’endiguer ce recel, il propose que les bicyclettes vendues fassent "l"objet d’une identification". 

Lutter contre les vols

Il propose des solutions pour endiguer ce recel, en s’appuyant sur deux volets : un marquage physique des vélos et un certificat de propriété. Selon le nouveau projet de loi d’orientation des mobilités, les vélos ne seront pas immatriculés, mais identifiés par un marquage "lisible, indélébile, inamovible et infalsifiable" sur le cadre. Cela permettra des contrôles et des identifications par capteur optique.

Vérifier l'identité du propriétaire

Le projet de loi prévoit l’obligation de ce dispositif 12 mois après la promulgation de la loi pour les vélos neufs, et 24 mois après pour ceux d’occasion. Les premiers vélos "marqués" pourraient ainsi apparaître dès 2020. En parallèle, chaque cycliste sera inscrit au "fichier national des propriétaires de cycles". Cela lui permettra de se voir décerner un "certificat de propriété", qui aura exactement le même rôle qu’une carte grise. Il pourra être réclamé par les forces de l’ordre en cas de contrôle, et constituera la preuve de la propriété du deux-roues.

"Parkings" payants, amendes…?

Le projet de loi prévoit également la création de places de stationnement sécurisée, réservées aux vélos, notamment dans les gares gérées par SNCF Mobilités et la RATP. La liste de ces espaces, qui doivent être créés avant 2024, n’a pas encore été précisée. Cette mesure, couplée aux "cartes grises" pour vélo, pourrait ouvrir la porte à une régulation bien plus stricte des cyclistes, note BFMTV : "Les emplacements seront-ils payants, comme des places de parking pour voitures/? Les vélos mal garés seront-ils verbalisés/?"