Télévision : bientôt une troisième coupure pub pendant les films

4 septembre 2019 à 8h01 par La rédaction

RADIO STAR

Dans un entretien accordé à la presse spécialisée, le ministre de la Culture Franck Riester a fait le point, mardi, sur les évolutions à venir dans le PAF tricolore. Et elles sont nombreuses, à commencer par le chapitre publicitaire, incluses dans la future loi sur l'audiovisuel.

Du cinéma en prime time le mercredi et le samedi

Une puis deux et maintenant trois : le nombre de coupures publicitaires autorisées durant la diffusion des films n'a de cesse de croître et finira par rattraper la politique en vigueur chez certains voisins européens. Notamment l'Espagne, où regarder suppose de disposer, en temps, du double de sa longueur théorique. Le passage à trois coupures vaudra pour les films et téléfilms d'au moins 1h30, "pour inciter à la diffusion d’œuvres plus longues", aurait justifié le ministre, selon Télérama.

Il s'agit d'une "demande de longue date de TF 1, M 6 et d'autres, qui ne seront plus non plus obligées d'attendre 20 minutes entre deux coupures pub", précisait en outre le Parisien, ce mardi soir.

Les plateformes devront payer pour le cinéma français

Deuxième boulerversement, l'apparition sur les chaînes généralistes de films les mercredi et samedi, deux soirées où il n'y en avait jamais eu en prime time. La mesure serait liée à la concurrence de Netflix, qui autorisera les chaînes à ouvrir leur soirée par un long-métrage 244 jours par an au lieu de 192 aujourd'hui.

Netflix qui est aussi citée sur un autre plan : le financement de la production cinématographique française, au même titre que les chaînes classiques. Le géant américain n'est pas le seul concerné, puisqu'Amazon ou Apple et Disney s'engagent aussi sur ce créneau du streaming avec des moyens considérables. Tous devront mettre la main à la poche, "s'ils ne le font pas, ils ne pourront plus être disponibles en France", assure le ministre, cité par notre confrère.