Recherche volontaires pour vivre un an dans un froid polaire

9 février 2018 à 12h05 par La rédaction

RADIO STAR

Partir travailler au milieu de la banquise vous dit ? L’Institut polaire Paul-Emile Victor, basé à Brest (Finistère), a lancé sa campagne annuelle de recrutement pour trouver des salariés prêts à vivre pendant un an une expérience unique. Au total, il recherche une quarantaine de personnes pour ses six bases scientifiques situées dans l’Arctique (Spitzberg), l’Antarctique (Dumont d’Urville et Concordia) et les îles subantarctiques (Amsterdam, Crozet et Kerguelen).

Bardeur, magasinier, menuiser, plombier, mécanicien, électronicien, logisticien, biologiste, chimiste, mais aussi scaphandrier, vétérinaire, boulanger ou encore pâtissier: la palette des métiers recherchés est vaste, et parfois l’institut peine à recruter certains profils. L'objectif ? Le personnel recruté devra relever celui en place. 

1 024 euros nets par mois, nourri, logé

Avant de partir à l'aventure, les candidats devront passer une visite médicale d’aptitude qui inclut des tests psychologiques. Il faut en effet avoir les nerfs solides pour supporter de vivre dans un environnement isolé, en collectivité et dans des conditions parfois extrêmes, puisque en Antarctique, les températures peuvent chuter jusqu'à -80°! Et aucun retour n'est possible avant la fin du contrat.

Pour les allergiques au froid polaire, l’île d’Amsterdam, à la limite des océans Indien et austral, semble plus hospitalière : on pourra travailler en short et en tee-shirt... En revanche, il ne faudra pas s'attendre à rencontrer beaucoup de monde, puisque vingt personnes seulement y habitent durant l’hiver austral et quarante pendant l’été austral.

Sur les 40 postes offerts, 30 sont réservés à des volontaires de service civique, nourris et logés et dont la rémunération est de 1 024 euros nets par mois.