Policier tué à Avignon : le tireur toujours en fuite

6 mai 2021 à 6h38 par Garnier Thierry

RADIO STAR

Un policier a été tué par balles ce mercredi 4 mai à Avignon. "Nous avons perdu un soldat" a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui s'est rendu dans le Vaucluse hier soir. Que c'est-il passé, en pleine journée, dans ce secteur du centre-ville d'Avignon ?

Quelques heures après le drame, le ministre de l'Intérieur a livré quelques détails sur le déroulé des faits. Mercredi 5 mai à 18 h 30, trois équipages de police se rendent rue Râteau, un secteur d'Avignon identifié comme un point de deal, après le signalement d'une bagarre entre trafiquants. Sur place, les forces de l'ordre tentent de contrôler les personnes présentes. C'est à ce moment-là que le tireur sort une arme, ouvre le feu à bout portant et à plusieurs reprises sur un policier en civil portant un brassard Police. Le policier, blessé à l'abdomen et à la poitrine selon BFMTV, décède malgré la prise en charge rapide par ses collègues puis par les sapeurs-pompiers.

La victime, un père de famille de 36 ans

La victime est un brigadier de police de 36 ans, en couple et père de deux enfants. Au moment de l'intervention, il revenait d'une opération dans la ville de Carpentras. Il était issu d'"une famille de policiers", précise sur BFMTV David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.

Le tireur toujours en fuite

Après un échange de coups de feu avec les autres fonctionnaires de police, le tireur est parvenu à prendre la fuite. Selon une source policière citée par La Provence, il aurait pu parvenir à s'enfuir sur une trottinette. Une vaste opération de recherche a été rapidement lancée, mobilisant plusieurs centaines de policiers à Avignon et dans ses environs jusqu'à tard dans la nuit.

Une enquête a été ouverte par le parquet d'Avignon et la police judiciaire a été saisie. Ce mercredi, peu avant minuit, des hommes de la section scientifiques étaient toujours sur les lieux du crime pour procéder à des prélèvements. Les enquêteurs devraient s'attacher en priorité à l'examen des caméras de surveillance.