Les tickets de caisse pour les petites courses, c’est bientôt fini !

25 novembre 2019 à 10h29 par La rédaction

RADIO STAR

Vous n'en pouvez plus de ces tickets de caisse et autres relevés de carte bleue qui encombrent votre porte-monnaie ? Vous en serez sûrement bientôt débarrassé. Dans le cadre du projet de loi contre le gaspillage porté par la secrétaire d'Etat à la Transition écologique et solidaire Brune Poirson, plusieurs amendements soutenus par le gouvernement, qui seront examinés par la commission Développement Durable lundi soir, visent à éradiquer progressivement ces petits bouts de papier.

Le premier amendement, porté par la députée LREM de l'Hérault Patricia Mirallès, s'attaque aux tickets de caisse dans les surfaces de vente. A compter de septembre 2020 - et non février comme initialement prévu -, ne seront imprimés les tickets de caisse de moins de 10 € que si le client le demande. Ce seuil sera ensuite porté à 20 € en 2021, puis à 30 € au 1 er janvier 2022, à l'instar de ce que font déjà nos voisins anglais et danois, précise l'exposé des motifs. "Cela générerait des économies de papier importantes, souligne Patricia Mirallès. Elle a calculé que le seul hypermarché Auchan proche de chez moi produit 849 km de papier par an ! Et puis, le bisphénol A de ces tickets thermiques a beau avoir été remplacé par du bisphénol F ou S, les médecins recommandent notamment aux caissières enceintes de ne pas y toucher…"

Sauf demande contraire du client

Un autre amendement soutenu par le gouvernement devrait également être examiné lundi soir : l'interdiction, début 2022, de l'impression des tickets de carte bancaire, sauf demande contraire du client. Enfin, plusieurs amendements portés par la députée mais sur lesquels le gouvernement ne s'est pas encore prononcé, et qui seront examinés cette fois en séance publique à compter du 9 décembre, visent à ne plus imprimer systématiquement les tickets sortant d'automates, mais aussi les bons d'achat, ou encore les tickets de caisse édités dans des établissements recevant du public (restos U par exemple).
 
Si le principe - écolo et économe -, est simple, la mise en musique sera peut-être plus délicate. D'abord, il faudra compter avec les réticences psychologiques des clients, dont certains sont attachés à leurs ticketspour vérifier...