Il lègue des terres à ses deux éléphants domestiqués

12 juin 2020 à 8h00 par La rédaction

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Akhtar Imam, qui vit dans un village de l’État du Bihar (est de l’Inde), a amendé son testament pour que ses éléphants Moti et Rani héritent de 2,5 hectares de ses terres à son décès. "Je ne veux simplement pas que Moti et Rani, qui font partie de ma famille, souffrent" après ma mort, a déclaré cette semaine à l’AFP ce gérant d’un refuge pour animaux, en baignant les deux pachydermes pour les rafraîchir en raison de l’accablante chaleur estivale d’Inde.

"Je ne veux pas que mes éléphants subissent le sort d’éléphants orphelins ou captifs qui sont abandonnés et meurent dans la rue ou sur des terrains vagues en raison du manque de soins appropriés", a-t-il expliqué. Cet Indien de 50 ans élève Moti, 20 ans, et Rani, 15 ans, depuis leur naissance. Ils sont la progéniture d’une autre éléphante domestiquée, décédée depuis.

Chacun des éléphants a deux employés dédiés qui s’en occupent nuit et jour. Le duo peut se promener librement sur la propriété d’Akhtar. Son affection pour les deux pachydermes a été renforcée, l’année dernière, lorsqu’ils l’ont sauvé de "criminels armés", qui sinon l’auraient selon lui tué dans son sommeil.

"Lorsque j’ai ouvert ma porte pour voir pourquoi les éléphants barrissaient, j’ai vu qu’ils chassaient des criminels. C’était une manifestation exceptionnelle d’amour envers moi de la part des éléphants", a-t-il dit. "Je suis en vie grâce à mes éléphants, qui ont agi comme des gardes du corps pour moi." L’amoureux des animaux laissera aussi à sa femme et à ses enfants un terrain, mais plus petit que celui accordé aux éléphants. Un choix qui les a laissés fort mécontents.