Des haltérophiles envoient des sosies pour les tests anti-dopage !

28 octobre 2020 à 12h43 par La rédaction

RADIO STAR

Pour frauder les contrôles antidopage, certains sportifs ont déjà eu recours à des produits masquant ou à la corruption… Mais une autre technique assez inattendue vient d’être découverte par l’agence mondiale antidopage (AMA). Après trois ans d’enquête, l’institution internationale a révélé le 22 octobre dernier que 18 sportifs avaient présenté des sosies aux examens d’urine lors de contrôles anti-dopage. Ces personnes qui ressemblaient aux athlètes n’avaient plus qu’à se soulager normalement. Leurs prélèvements étaient enregistrés sous les noms de vrais sportifs qui étaient, eux, dopés.

Le président de l’agence mondiale antidopage "consterné"

Cette stratégie mise en place pendant des années a été découverte grâce à des analyses d’experts sur des échantillons ADN, à des lanceurs d’alerte et des sources anonymes. Selon l’agence mondiale antidopage, ce secret était bien connu puisque les 18 sportifs concernés, tous des haltérophiles, venaient de six pays différents. Alors que les noms des sportifs concernés n’ont pas été dévoilés, ni même leur nationalité, le président de l’agence mondiale antidopage s’est dit consterné par ces pratiques et il espère bien que des sanctions suivront.

Les haltérophiles pourraient donc se voir retirer leurs médailles et leurs récompenses. En attendant, l’enquête est toujours en cours pour identifier les complices d’un tel système et même d’autres suspects potentiels.