Affaiblie, une vieille dame de 80 ans forcée de quitter l'hôpital en pleine nuit...

9 novembre 2017 à 17h05 par La rédaction

RADIO STAR

A 80 ans, elle a vécu une nuit dont elle se rappellera longtemps. Hospitalisée à l'hôpital Chubert de Vannes (Morbihan) fin octobre dernier, une octogénaire a été forcée de quitter sa chambre à minuit alors qu'elle était très affaiblie. D'après les informations rapportées par Ouest-France, elle a été contrainte de se rendre sur place après avoir été prise de vomissements suite à un traitement pour une sciatique. Elle ne mangeait plus et était très faible.

Finalement admise au sein de l'établissement, elle a alors passé des radios avant d'être installée dans une chambre en fin de soirée. Et alors que tout laissait croire qu'elle allait passer la nuit sur place, un membre du centre hospitalier est venu à sa rencontre, lui indiquant qu'il était l'heure pour elle de s'en aller.

"Elle a été mise dehors à minuit"

"A minuit, un médecin est venu la voir en lui disant qu’elle devait partir. Elle a tenté de nous joindre, en vain. Elle s’est habillée toute seule et a été mise dehors", a expliqué son fils dans les colonnes du quotidien. Et d'ajouter, visiblement en colère: "Comment peut-on laisser une femme seule, affaiblie, malade et âgée de 80 ans se débrouiller pour rentrer chez elle en pleine nuit?".

Tentant de joindre ses proches, sans succès, la vielle dame a donc été contrainte de prendre un taxi pour rentrer chez elle à Belz, une course qu'elle a payée 103 euros. Arrivée devant son domicile aux alentours de 2h du matin, l'octogénaire a toutefois failli passer la nuit dehors: elle a eu beaucoup de mal à ouvrir la porte de son garage dans le noir, notamment en raison de son état de santé.

Son fils ne comprend pas comment une telle situation a pu se produire et cherche désormais à connaître les raisons d'un tel comportement. Des questions laissées pour le moment sans réponse. Joint par la rédaction de Ouest-France, le personnel hospitalier n'a pas souhaité réagir. La directrice adjointe de l'hôpital a simplement déclaré que la patiente n'avait pas encore sollicité le service de réclamation des usagers de l'établissement. "Par conséquent, nous ne pouvons faire aucun commentaire sur la prise en charge de cette patiente", a-t-elle indiqué.