Une équipe de chercheurs mexicains a mis au point le masque de nez.

26 mars 2021 à 8h44 par FARGIER Emilie

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Pour boire ou manger au travail, dans les trains, les lieux publics ou à la maison, pas le choix, il faut tomber le masque. Au risque d’infecter ou de se faire infecter. Car "les repas jouent un rôle central dans les contaminations", estime l’Institut Pasteur. Pour remédier à ce problème et limiter les risques de contamination, des chercheurs ont mis au point une protection d’un nouveau genre au Mexique : le masque nasal. Ce bout de tissu s’enfile comme un masque classique et recouvre entièrement le nez, laissant la bouche découverte et donnant à son porteur des airs de médecins de la peste du XVIIe siècle.

"Avec les activités quotidiennes, c’est ce que nous voulons souligner, quand tout le monde mange, on doit retirer les masques, explique Gustavo Acosta, immunologiste au Mexique. Le masque nasal est utilisé pour ces activités". Si le masque nasal offre une relative protection, il ne se substitue pas au masque chirurgical car le nez n’est pas la seule voie de contamination. "Le coronavirus est très contagieux. Il peut pénétrer l’un de ces trois passages : les yeux, le nez et la bouche. On peut être infecté si une personne contaminée éternue ou tousse", rappelle l’immunologiste. Les masques ne sont pas encore commercialisé, mais les chercheurs sont en négociation avec une entreprise pour leur fabrication.