Le prix des cigarettes et les tarifs du gaz augmentent
Publié : 2 novembre 2020 à 8h16 par La rédaction
Entre les nouvelles règles dues au reconfinement de la France et les hausses de tarif habituelles, voici un point sur les changements pour les consommateurs à partir du dimanche 1er novembre.
Nouvelle hausse du prix du tabac
Tous les paquet de cigarettes à 10 euros, c'est pour le 1er novembre. Le cap avait été fixé depuis longtemps par le ministère des Solidarités et de la Santé, et à partir de dimanche l'augmentation est de 50 centimes en moyenne. En vertu d'un décret publié le 9 octobre au Journal officiel, "certaines marques font ainsi passer le prix du paquet de 20 unités de 9,50 euros à 10 euros, d'autres de 9,80 euros à 10,30 euros et d'autres encore de 10 euros à 10,50 euros", précise la Direction de l'information légale et administrative. Le prix du paquet de tabac à rouler va également augmenter, jusqu'à 1 euro suivant les marques. A noter que le 1er novembre marquera également le début du mois sans tabac, pour inciter les fumeurs à arrêter.
Le prix du gaz en hausse
Au 1er novembre 2020, les tarifs réglementés du gaz hors taxe d'Engie vont connaître une hausse de 1,6 %, a indiqué la Commission de la régulation de l'énergie (CRE). "Cette augmentation est de 0,4 % pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,9 % pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 1,7 % pour les foyers qui se chauffent au gaz", précise-t-elle. "Cette hausse pour le mois de novembre s'explique par les évolutions des prix du gaz sur les marchés internationaux et notamment sur le marché du gaz naturel liquéfié", ajoute la CRE.
Le fonds de solidarité renforcé
Pour tenter d'atténuer les conséquences financières du reconfinement, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé que le fonds de solidarité, conçu pour soutenir les plus petites entreprises et les travailleurs indépendants, allait être réactivé et élargi à partir du 1er novembre aux sociétés comptant jusqu'à 50 salariés, et non plus 10. Au total les mesures de soutien s'élèveront à 15 milliards d'euros par mois, a-t-il précisé.
Le mécanisme doit compenser une perte de chiffre d'affaires jusqu'à 10 000 euros pour l'ensemble des entreprises fermées, ainsi que pour les boîtes des secteurs du tourisme et activités liées - comme la restauration, l'événementiel, la culture, etc. - dont le chiffre d'affaires aura baissé au moins de moitié par rapport à la même période en 2019.
La trêve hivernale débute
Jusqu'au 31 mars 2021, les procédures d'expulsions sont suspendues même si le locataire ne paie pas son loyer. Un propriétaire peut entamer des démarches mais il devra attendre la fin de la trêve hivernale pour que la procédure puisse reprendre et être exécutée par un huissier de justice. Trois exceptions : si le logement se trouve dans un immeuble qui a fait l'objet d'un arrêté de péril, si l'expulsion est assortie d'un relogement correspondant aux besoins familiaux du locataire, ou si le logement est squatté. Au cours de la période, les coupures de gaz et d'électricité sont également interdites.
Plafonnement des frais bancaires
Les frais bancaires vont être plafonnés à partir du 1er novembre, dès cinq irrégularités ou incidents au cours d'un même mois. Ils seront plafonnés à 25 euros par mois pendant 3 mois. Une mesure visant à aider les clients les plus fragiles, qui sont définis comme tel par un décret paru le 22 juillet au Journal officiel : s'ils accumulent cinq irrégularités ou incidents de paiement au cours d'un même mois ; si leurs dossiers de surendettement est en cours de traitement et non plus seulement s'ils sont en situation de surendettement ; ou s'ils sont inscrit pendant trois mois consécutifs au fichier de la Banque de France.