France : le clavier Azerty bientôt remplacé ?

8 juin 2017 à 14h17 par La rédaction

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Rappelez-vous du moment où, pour la première fois, vous avez posé vos doigts sur un clavier d’ordinateur. À l’époque, forcément, il fallait compter quelques secondes pour trouver chaque lettre et encore plus pour identifier l’emplacement d’un caractère spécial. Puis, petit à petit, vous avez tout mémorisé. Ce n’était pas simple, n’est-ce pas ? Eh bien sachez que vous allez devoir tout recommencer ! Le ministère de la culture planche en effet sur une recomposition des claviers français pour septembre. Ça ne se fera sûrement pas sans mal mais, qu’on se rassure, ça devrait valoir le coup.

Impossible d'écrire correctement français avec les claviers actuels

Ce projet remonte à 2015. Constatant qu’il était "presque impossible d’écrire correctement en français avec un clavier commercialisé en France"l’Afnor (l’organisme en charge de l’élaboration des normes) avait alors lancé une vaste consultation auprès d’experts, de linguistes et de fabricants de matériels informatiques. Objectifs : faciliter et optimiser la circulation des doigts sur le clavier pour fluidifier l’écriture.

Un modèle Azerty amélioré ou Bépoè ?

Cette consultation a donné naissance à deux hypothèses de travail. La première consisterait à  conserver un modèle AZERTY amélioré : les lettres et les chiffres ne changeraient pas de place mais les caractères spéciaux et la ponctuation, eux, déménageraient. Ainsi, on pourrait (enfin !) écrire un point sans passer par la lettre majuscule. Autre exemple de modification : l’arobase passerait sous la lettre « A ».

Seconde hypothèse possible : passer du modèle AZERTY à un modèle BÉPOÈ!… Sur le papier, ça semble déconcertant mais, en réalité, ça serait assez logique. 

Une consultation publique a été lancée hier sur le site de l’Afnor. Jusqu’au 9 juillet, Chacun est invité à donner son avis. Le dépouillement aura lieu le 12 juillet pour une validation de la nouvelle norme en septembre. Cependant, que tout le monde se rassure : les fabricants seront libres de s’y plier ou non.